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Since when.

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22 décembre 2011

A la vôtre.

                                                                             J'aime ta douleur, et j'aime quand on est réunis. J'aime pouvoir la faire partir.

Je disparais dans la personne que j'aime, je suis la membrane perméable. Si je t'aime, tu peux tout avoir, mon argent, mon temps, mon corps. Je réglerai tes dettes et je projetterai sur toi, toutes sortes de jolies qualitées que tu n'as jamais vraiment cultivées toi-même. Je te donnerai tout ça et plus encore, jusqu'à ce que je sois si épuisée et si appauvrie, que la seule façon de m'en remettre sera de m'enticher de quelqu'un d'autre.

 

Eat. Pray. Love.

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22 décembre 2011

Je te rends ton amour.

                                                                                                                         "Quelque chose a changé en moi. Je t’aime. Et je crois que je t’aimerai toujours. Mais il peut se passer des jours sans qu’on ait une véritable conversation tous les deux. Avant, j’étais malheureuse quand ça arrivait, ça me manquait terriblement. Mais je n’ai jamais eu l’impression de t’avoir manqué. Et je crois qu’à force, tu as arrêté de me manquer aussi." Ce genre de phrases transperçent. On a vite fait de s'identifier. Enfin "on", moi. Je suis perdue, effusion de sentiments, posé ça et là, en un bric à brac méticuleux.

17 août 2011

Plouf.

                                                                      Ca fesait un moment que je n'ai plus posté quoi que ce soit ici. Sans doute parce que je me suis dis que comme il n'y avait jamais personne qui venait me lire, à quoi bon? Et puis finalement non, c'est un peu un exutoire, alors je raconte ce que je veux, quand je veux et sur qui je veux. Parce qu'on est tous un peu langue de vipère. Enfin pas spécialement. Y'a des gonzesses, tu te demandes quand même. c'est pas humain d'être aussi mielleux, gentil, gnangnan. Ca dégouline de pommade tout le temps. "C'est pas sa faute la pauuuuvre" Mais qu'est ce qu'elle dit, bien sûr que c'est sa faute. A passer ses journées avec ce genre de nana, c'est rentrer chez soi le soir et se dire "Bordel, je suis une teigne!". Alors stop. Ca va cinq minutes. Si on joue ce jeu là, on va bientôt finir par nous dire que Dutroux a eu une enfance difficile, et que c'est pas sa faute, il a pas fait exprès d'être méchant. Appelons un chat, un chat. Même si je trouve pas trop sa place dans la conversation (au chat). Bref. Quand on est con, on est con. Tout ça pour dire que moi je vais bien. On va déménager avec bébé, Xavier et les chats (ha ben la voilà la place du chat). On a trouvé une jolie maison. Je vais même avoir mon atelier peinture! Elle est pas belle la vie ? J'avais un travail aussi, mais j'ai complètement déconné. Comme toujours. C'est bien beau de jouer les grandes, de demander du respect. Mais je me moque éperdument du jugement des gens. La vie me dépasse. Mais si je dois commencer à débattre la dessus, on pourrais écrire un bouquin. J'en parlerai encore de toute façon. Je sais bien, ça me hante. Quelle merde.

Olà

25 mai 2011

Let's buy happiness

                                                                                                                                                  Parfois, se taire, ça a du bon aussi.

20 mai 2011

Lonely Hands.

                                                                                                                                                  J'ai pas le moral. Pourtant la journée fut bonne, mais j'ai pas le moral. J'ai mal au ventre. Par à-coups. J'aime pas ça. Enfin, tout ça pour dire qu'après un réveil-bonheur, avec sa frimousse et son sourire de bébé, tout s'est plutôt bien enchaîné. Promenade au soleil. Balançoire même. Eclats de rire donc. Puis téléphone. Papapascontent. J'ai pas payé les factures. "C'est bien de s'amuser, mais." Voilà. C'est tout bête, mais ça m'a coupé mon envie de quoi que ce soit, j'ai juste envie de me foutre au lit, et d'envoyer valser tout le reste. Caca boudin. Déjà hier soir, c'était pas marrant; je sais même plus pourquoi, mais il a été désagréable. Le point positif, c'est qu'il s'en est rendu compte tout seul, et que j'ai eu droit à un câlin pour la peine. Un câlin comme avant, enlacés, plus bouger. Lavie est quand même moins marrante quand on grandi. Se lever. Travailler. Chercher du travail. Être bien habillée. Maquillée. Coiffée. Sinon on te regarde chelou. Être respooooonsaaable. Pf. Argent. Maison. Travail. Auto. Factures. Loyer. Payer. Non vraiment, c'est pas drôle. Bébé pleure, il ne veut pas dormir. Moi je demande que ça. Alors que pendant que je me plains, Papa enchaîne des horaires type 07:30 - 01:30. J'ai pas dit 13:30. Mais bien 01:30. Sans intervalle. Si. Une heure. Waou. Il me manque mon amour. Même si c'est un emmerdeur.

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18 mai 2011

Cooler Couleur.

                                                                                        Shake shake shake shake your shoulders. J'ai enfin trouvé une crèche. Youpie est de mise dans ces moments là. Pas que je veuilles évincer ma mini chose, mais ça va peut-être me permettre de retrouver une vie, disons active. Un an & demi de coach potatoe style, ça vous change un homme. Enfin une femme en l'occurence. Une fille ? Bref, moi. Tout ça pour finir par raconter, que sur la trentaine de crèche de cette petite cité, pas une seule n'était apte à accueillir mon boubou. "On est complets" "Horaires non compatibles" "Blablabla". Et comble de coïncidences, c'est la crèche devant laquelle, ma moitié et moi-même passions tous les jours afin de nous rendre en cours. Cute. Oui j'ai tendance à faire ça -trop- souvent, chercher des coïncidences ridicules et neu-neu. Bientôt tout un article leur seront consacrées. Impatients hein. Bébé dort. Enfin pour le moment. Plus pour longtemps, soyez en sûrs. Quoi que vous vous un fichez. Sisi, pas la peine de faire des ronds de jambes. Bref, j'en profites donc pour vite vite poster ces dernières très bonnes nouvelles, parce que c'est pas tout ça, mais il me reste du repassage en quantité astronomique, de la vaisselle, de l'aspirateur, de la compta, et caetera comme on dit. Et papa sera de retour dans exactement 3 heures et 22 minutes. Sans compter les ralentissements occasionés par mini truc. Pas le temsp de chômer. Logique. Le chômage, je le touche même pas. Elle est pas belle la vie? Un appartement, un bébé,  deux parents, deux chats, le tout à assurer avec un seul et modique salaire. Yeay. En attendant, be happy!

17 mai 2011

Piano & I

                                                                                     Débat autour de caleçons propres. Le linge est propre, mais entassé dans la buanderie. Annonce. "Ça fait 2 jours que j'ai le même caleçon." Ah. Merde. Faudrait que je revoie mon emploi du temps. Matrix est un bon film quand même. J'suis tombée par hasard. Essayez de dompter un chat, c'est quand même pas évident. Si pas impossible. 22:35, demain debout tôt. Pas sommeil. Je me suis essayée au chili con carne, je suis assez satisfaite. Epicé tout de même. Trop. "Certains le disent aphrodisiaque". Bingo. Quoi que le coup du caleçon de 2 jours me calme quand même. Tourner légèrement autour du même sujet depuis 5 minutes, c'est trop quand même. Coupons court.

17 mai 2011

Hush.

                                                                                        Papa est rentré. C'est toujours Angus qui chante. Sauf qu'il fait noir dans la chambre, et Xavier ronfle un petit peu. Je ne sais pas trop pourquoi j'écris, et surtout sur un blog, généralement c'est pas le support que je préfère, mais j'aime le son des touches et l'aisance sur le clavier. Raté, effacé. Italique ou souligné. Et puis après tout j'ai toujours aimé ça, écrire, un petit peu. Enfin, non, j'ai toujours aimé lire, nuance. Enfin, cela fait-il une nuance réellement ? Débat sans fin. Je coupe court. Ma vie a changé. Ce n'est plus des mégots de cigarette à côté de l'oreiller, mais des biberons du matin et l'odeur de crème pour bébé imprégnée dans les tissus. Tout a été très vite, il faut le dire. Enfin, le temps ralenti aussi. On dit que quand on vieillit, ça passe une allure folle. Je suis pas d'accord. Les journées semblent s'écouler quand on passe son temps à s'occuper, à travailler entre-autres. Mais quand on a pas ce travail, le temps vous semble une éternité. Perdre peu à peu le sens des réalité. Un an que je tourne en rond, que j'attends. Quand ce n'est pas un bébé, c'est un emploi. Le marché est fermé aux non-diplômés. Apparemment encore plus aux mamans. Enfin, celles de 21 ans je parle, pour vous autres Mesdames, j'ose espérer que c'est une peu mois compliqué. Sinon la vie doit pas être drôle tous les jours. Compassion. Moi je voulais illustrer les livres et les raconter. Tout ça m'est étranger. "Quand je serai grande, je dessinerai". La bonne blague. Il faut être l'élu pour ça. Puis c'est assez à la mode d'être un élu, alors ça fait encore moins de place pour les autres. Enjoy. Raphaël à 6 mois. Depuis hier. Enfin avant-hier, tout dépend de comment on se situe par rapport à la date citée. Enfin, on est plus au jour près non plus. Son sourire est ma merveille.

 Hi!

17 mai 2011

Draw Your Swords.

                                                                                      C'est comme si tous les jours étaient la même journée. Il faut se lever, sourire à bébé. Le prendre dans ses bras et le bercer un instant, le rassurer. "Bonjour mon ange" Non, ne me tire pas les cheveux. Lâche-les. S'il te plaît. Lâche. Lâche. Lâche. Puis tout s'enchaîne. Sans réfléchir, ça suit son cours. La couche à changer, le biberon à donner. Télécommande, 184. Mes parrains sont magiques, 8:32, le jour est levé, papa aussi; il est même déjà parti. Mes sens s'éveillent à peine, mes yeux picotent encore. Raphaël, lui, à déjà englouti les trois-quart de son biberon saveur carton tellement typique au lait en poudre. Miam. Câlin. Sourire. Voilà qu'il pleure. Bouger ses fesses du canapé, l'amuser. Bidule et Machin vont aider, avec leurs sourires permanents sur la tronche et leurs couleurs vives limite criardes, ça aide. Bien. On s'arrête pas, la journée est chargée. Manger. Douche. Courses. Ah ben non. Douche, courses, manger. Ça commence bien. Évidemment l'eau est froide et le pommeau préfère s'écraser sur ma tête plutôt que de tenir en place. La serviette est humide, normal, Xavier l'a utilisée une demi-heure plus tôt. Bébé pleure. Sèche-cheveux. Maquillage. Tenue. "Viens là mon cœur, c'est tout, c'est tout." Au tour de bébé, changer la couche, again. Body propre, chaussettes, pantalon, t-shirt assorti, et pull. Le tout miniaturisé. Habits de poupée. Il hurle, il aime pas ça. "Joue avec tes pieds, regarde, coucouuuu". Rires. Poussette high-tech. "On y va?" Ha non. Les chats. Les attraper, sinon ils vont tout saccager, bandits. En voilà un. L'autre maintenant. "Scar." Te caches pas. Attrapé. Arrête de me souffler dessus. Sale bête.  

Let's go. 


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